UA-61386130-1

Choses vues par le soupirail

« J’ai choisi le professorat de philosophie à cause des vacances, et je suis entré en littérature par un soupirail… » André Dhôtel – Poésie & Peinture par Jean Pierre Vidal

Menu ☰

Passer directement au contenu

Choses lues
Choses vues
La littérature et le hasard
La peinture en paroles
Pensée sensible
L’Italie en poésie
au jour le jour
Les alliés et les lieux
Mentions légales et politique de confidentialité

Twitter
Facebook
Instagram

Choses vues

Views: 1315

dissimilaire

Les livres, les peintures, la vie

Liban... L'orient le jour

Liban...
L'orient le jour

Simplement un visage. Nicole Berger. Dans le film

Simplement un visage.
Nicole Berger.
Dans le film de François Truffaut, "Tirez sur le pianiste", 1960, Nicole Berger tient le rôle de Thérèse Saroyan, au destin tragique. L'actrice eut elle aussi une fin terrible, elle mourut en 1967 des suites d'un accident de voiture. Sa compagne la chanteuse Dany Dauberson, à ses côtés dans la voiture accidentée, ne s’est jamais remise de ce drame, sa carrière a été brisée, elle est morte bien plus tard à 54 ans. Une autre actrice de ce beau film, Marie Dubois, eut aussi un destin difficile, la sclérose en plaque interrompit sa carrière. Nicole Berger eut un immense succès de télévision en 1966 dans "Cécilia médecin de campagne". Intéressant pour l’évolution de l’image de la femme, dans la réalité et dans l'imaginaire des foules.
Un visage...

La poésie est une métaphysique instantanée. En

La poésie est une métaphysique instantanée. En un court poème, elle doit donner une vision de l'univers et le secret d'une âme, un être et des objets, tout à la fois. Si elle suit simplement le temps de la vie, elle est moins que la vie; elle ne peut être plus que la vie qu'en immobilisant la vie, qu'en vivant sur place la dialectique des joies et des peines. Elle est alors le principe d'une simultanéité essentielle où l'être le plus dispersé, le plus désuni conquiert son unité.
Gaston Bachelard, Métaphysiques et poésie, 1939.

URGENT ! Varisheh Moradi, fervente militante des

URGENT !
Varisheh Moradi, fervente militante des droits des femmes en Iran et activiste politique kurde, a été condamnée à la peine capitale par la 15e branche du Tribunal révolutionnaire de Téhéran pour « rébellion armée contre l'Etat », d'après les déclarations de ses avocats faites le dimanche 10 novembre. Selon ses propres mots, son unique «crime» réside dans son engagement envers la société. La décision a été prononcée par le juge Abolqasem Salavati, surnommé « le juge de la mort ». Cette sentence tragique intervient 466 jours après son arrestation par les forces de sécurité iraniennes, dans un contexte de répression où le régime des mollahs s'efforce de faire taire toutes les voix dissidentes.
https://www.acatfrance.fr/appel-a-mobilisation/iran-la-defenseure-des-droits-des-femmes--varisheh-moradi--condamnee-a-mort-

Du 8 mars au 22 juin, National Gallery, Londres.

Du 8 mars au 22 juin, National Gallery, Londres.

Le salon Pages approche, du 29 novembre au 1er décembre, PALAIS DE LA FEMME, 94 rue de Charonne, Paris 11ème. Les éditions Le Silence qui roule - Marie Alloy y seront présentes. Une belle occasion de se retrouver en poésie au cœur des livres. A très bientôt !

Château en Sologne. 11 novembre 2015

Château en Sologne.
11 novembre 2015

Souvenir du 10 novembre 2023 à Dulwich. Tendresse

Souvenir du 10 novembre 2023 à Dulwich.
Tendresse de Rubens pour les femmes.

Grand dénuement du voyage « Et quel autre profit

Grand dénuement du voyage
« Et quel autre profit vouloir tirer du voyage? Me voici sans parure. Ville dont je ne sais pas lire les enseignes, caractères étranges où rien de familier ne s'accroche, sans amis à qui parler, sans divertissement enfin. De cette chambre où arrivent les bruits d'une ville étrangère, je sais bien que rien ne peut me tirer pour m'amener vers la lumière plus délicate d'un foyer ou d'un lieu aimé. Vais-je appeler, crier? Ce sont des visages étrangers qui paraîtront. Églises, or et encens, tout me rejette dans une vie quotidienne où mon angoisse donne son prix à chaque chose. Et voici que le rideau des habitudes, le tissage confortable des gestes et des paroles où le cœur s'assoupit, se relève lentement et dévoile enfin la face blême de l'inquiétude. L'homme est face à face avec lui-même : je le défie d'être heureux... Et c'est pourtant par là que le voyage l'illumine. Un grand désaccord se fait entre lui et les choses. Dans ce cœur moins solide, la musique du monde entre plus aisément. Dans ce grand dénuement enfin, le moindre arbre isolé devient la plus tendre et la plus fragile des images. Œuvres d'art et sourires de femmes, races d'hommes plantées dans leur terre et monuments où les siècles se résument, c'est un émouvant et sensible paysage que le voyage compose. Et puis, au bout du jour, cette chambre d'hôtel où quelque chose à nouveau se creuse en moi comme une faim de l'âme. »
Albert Camus, L'Envers et l'Endroit.

L'écriture de Jean Paulhan (Lettre à André Dhô

L'écriture de Jean Paulhan
(Lettre à André Dhôtel à propos du roman Bernard le paresseux, publié en 1952).

Quand Oncle Armand Devint serpent Il ignora ce cha

Quand Oncle Armand
Devint serpent
Il ignora ce changement
Comme personne ne le lui a dit
Il s'en va comme ça dans la vie.

Merwyn Peake, Rythmes without reason, Faber and Faber, 1974.
''To live at all is a miracle enough.''

Mort de Madeleine Riffaud, poète, journaliste, résistante.
Née en 1924 dans la Somme, cette fille unique d’instituteur, atteinte de la tuberculose, rejoint la résistance à 16 ans. Élève sage-femme à Paris, elle devient agent de liaison avec ses compagnons communistes des Francs-tireurs et partisans (FTP) de la faculté de médecine. Elle devient « Rainer » – en hommage au poète allemand Rainer Maria Rilke – pour signifier qu’elle « n’est pas en guerre contre le peuple allemand mais contre les nazis ».

5 novembre 2016 en bord de Loire.

5 novembre 2016 en bord de Loire.

Le ciel dans le canal. L'écluse et sa maison. Cie

Le ciel dans le canal.
L'écluse et sa maison.
Ciel du Rethelois.
Nanteuil-sur-Aisne.

ANDRÉ DHÔTEL est notre Dickens. La beauté de se

ANDRÉ DHÔTEL est notre Dickens. La beauté de ses romans vient d'abord de leur abondance spontanée, de leur générosité naïve. Comme les conteurs arabes, Dhôtel déploie son petit tapis, et puis se met à raconter, et à raconter sans fin. Et nous sommes suspendus à ses mots. Il s'agit d'aventures tout à fait banales qui arrivent à notre voisin comme à nous : au facteur de notre rue, au cordonnier, au garçon de courses encore qu'elles aient peut-être une préférence pour les malheureux, pour les inquiets et pour les méchants. Pourtant, la grandeur d'André Dhôtel est ailleurs. A travers le malheur et la méchanceté, l'apparente médiocrité de l'existence, il poursuit on ne sait quelle vérité où nous serions tous réconciliés. Il la poursuit et j'ai eu plus de cent fois l'impression qu'il l'avait trouvée et qu'il nous en faisait cadeau, dans le même émerveillement qui nous vient d'un subit rayon de soleil, d'un sourire, d'une aurore. On dirait un chantier au soleil levant, avec ses établis, ses pierres, ses outils, encore brillants de rosée.

Jean PAULHAN

Dessin de Pascale Perier d'après une photo d'Édouard Boubat.

En rognant sur le budget L'âme, à sa surprise

En rognant sur le budget
L'âme, à sa surprise
Subsiste jusqu'au Paradis.

Emily Dickinson.

«l'autonomie de la peinture par rapport à toutes

«l'autonomie de la peinture par rapport à toutes les proses du monde»

Michel de Certeau, La Fable mystique.

The Confidence Man, 1919 par Guy Pène du Bois, Br

The Confidence Man, 1919 par Guy Pène du Bois, Brooklyn Museum.

Charger plus Suivre sur Instagram

Fille du chemin

Fille du chemin, Le Silence qui roule éditeur

Méta

Connexion
Flux des publications
Flux des commentaires
Site de WordPress-FR

Qui? Quoi?

Algérie Baudelaire Chestov Daumal Dhôtel Désert Eckhart Fondane Georges Bataille Giorgio Agamben guerre hasard Henri Thomas Holopherne Italie Jaccottet Judith Leiris Liberté Mallarmé Marie Alloy mensonge merveilleux Morandi Mystique sauvage oiseaux Patience Paul de Roux Paulhan Peinture Piero della Francesca Pierre-Albert Jourdan Pilinszky Ponge Poésie présence Rimbaud Rozier Révolution Saba Secret Simone Weil Skácel Truphémus vérité

Choses lues
Choses vues
La littérature et le hasard
La peinture en paroles
Pensée sensible
L’Italie en poésie
au jour le jour
Les alliés et les lieux
Mentions légales et politique de confidentialité

2024 Choses vues par le soupirail | Propulsé par WordPress | Thème Mon Cahier par Bluelime Media